La baisse du marché immobilier devrait s'accélérer

Enfin une étude intéressante et non contrôlée, c'est à dire non soumise à l'influence des grands acteurs de l'immobilier, qu'ils soient constructeurs, banquiers et ou grands réseaux immobiliers, qui avec un bel ensemble nous prédisent depuis près de 24 mois maintenant que la chute du marché immobilier, tant en terme de prix et de délais de vente, qu'en terme de nombre de transactions est terminée et que les prix vont recommencer à monter pour telle ou telle raison (du type les taux sont au plus bas et devraient remonter, il y a beaucoup de demandeurs, ...).
Et jamais ces grands acteurs ne reviennent sur leurs erreurs passées.  Non.  Depuis 24 mois, on nous répète que dans les 3 mois qui viennent, la courbe devrait s'inverser ...
Pourtant tout le monde sait que les français n'ont pas confiance en l'avenir, et que pour s'engager sur une longue période sur des sommes astronomiques, il faut avoir confiance ...

Or pour la 1ère fois j'ai découvert une étude indépendante.  Et son résultat est sans appel:  La baisse des prix du marché immobilier devrait s'accélérer ...

Pour cela, l'étude constate d'abord que les candidats à la propriété ont déserté le marché (la manque de confiance dans l'avenir ...), ce qui est mesuré par l'indicateur de tension immobilière (ITI) publié par Meilleursagents.com.  Pour rappel, cet indice défini département par département ainsi que sur les 20 premières villes de France, est constitué du rapport entre le nombre d'acheteurs et de vendeurs.

Meilleursagents précise que d'après leurs études de ce taux sur une longue période, ils ont observé que quand leur indicateur est supérieur à 3 (3 fois plus d'acheteurs que de vendeurs donc), il s'ensuit une hausse des prix les mois suivants.
Quand il est compris entre 2 et 3, la tendance est à la stabilité.
Quand il est en dessous de 2, la tendance observée est une orientation à la baisse.

Or, partout en France, cet indice est en chute, et même en chute vertigineuse, avec une moyenne sur la France de 0,9 à peine début 2014 !
L'étude cite que par exemple début 2011 sur Paris,  il y avait 4,4 acheteurs pour 1 vendeur.  Et que début 2014, ils ne sont plus désormais que 1,2 acheteurs pour 1 vendeur.
Le taux tombe même à 30% (0,3 acheteurs pour 1 vendeur dans 5 départements (l'Ille-et-Villaine et le Calvados. La Creuse, le Gers ou la Somme).
Sur ces derniers si vous préférez, pour 1000 ventes dans ces départements,  il n'y a que 300 acheteurs potentielles.  Il ne faut pas être devin pour deviner que 700 ventes ne seront pas réalisées ...   et donc que les biens resteront très longtemps sur le marché et ou que les vendeurs seront contraints à brader, ou à valoriser au maximum leur bien pour le même prix (des améliorations, les rendre plus visibles sur Internet, ...).
Un bon créneau donc pour des sociétés positionnées sur ce créneau du marketing immobilier comme Dynimmo, Immpopix ou encore Valmedia.



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